Chant – Quatuor : Clotilde VAN DIEREN – Quatuor ALFAMA: « Nuits d’été »

« Nuits d’été »

 

Joaquin TURINA (1882-1949)

La Oración del torero op. 34:

 

Giacomo PUCCINI (1858-1924)

« Crisantemi »

 

Hector BERLIOZ (1803-1869)

« Les Nuits d’été » op. 7

(arrangement pour voix et quatuor réalisé par Edmond Carlier

 

Villanelle – Le Spectre de la rose – Sur les Lagunes : lamento – Absence – Au cimetière : Clair de lune – L’île Inconnue

Clotilde VAN DIEREN

 

Après des études de Philosophie, la mezzo-soprano Clotilde van Dieren étudie le théâtre et le chant au Conservatoire Royal de Bruxelles. Elle a d’abord mené une carrière de comédienne au théâtre et au cinéma avant de se consacrer au chant.

Elle s’est perfectionnée auprès d’Udo Reinemannl, Nadine Denize, Christianne Stotijn, Philip Moll, Wolfgang Holzmair, Julius Drake, Christophe Prégardien et du célèbre duo Mitsuko Shirai et Hartmut Höll à la Hochschule für Musik de Karlsruhe.

Passionnée par la musique de chambre, elle explore un répertoire varié avec Eliane Reyes, Mehdi Trabelsi, Elodie Vignon, Henry Kramer, Ô-Celli, Brussels Chamber Orchestra, Quatuor Alfama… au Festival lyrique de Belle-île en mer, Festival Vochora, Festival de l’Été Mosan, Midis-Minimes, Concertini à La Monnaie/ De Munt, Bechstein Concert Hall (New York), lors du premier Festival « Traces » avec Philippe Graffin en 2018.

Clotilde a effectué des tournées notamment en Lituanie et au Brésil. A l’opéra, on a pu l’entendre dans Le Nozze di Figaro, Elisir d’amore, La Sonnambula, Trouble in Tahiti… Depuis de nombreuses années, elle donne régulièrement des récitals pour « Un Pont entre deux mondes » de La Monnaie/De Munt dans des prisons, maisons de quartier, écoles…

Quatuor ALFAMA

Isa de Lacerda-Celine Bodson-Morgan Huet-Renaat Ackaert

 

Fondé il y a 13 ans à Bruxelles, le Quatuor Alfama compte désormais parmi les jeunes formations incontournables de la scène musicale. Il poursuit son parcours musical à travers différents répertoires allant des classiques aux contemporains. Ayant suivi les enseignements de Walter Levin du Quatuor Lasalle, Rainer Schmidt du Quatuor Hagen, Heime Müller et Natalia Prischepenko du Quatuor Artemis, Eberhard Feltz et des membres du Quatuor Danel. Le quatuor s’est produit dans nombre de salles prestigieuses comme Bozar, la Philharmonie du Luxembourg, la Cité de La Musique, la Philharmonie de Paris, Flagey, le Musée d’Orsay, le Festival de Stavelot, l’Opéra de Bordeaux, de Dijon, les Festivals d’Alcobaça, Espinho, d’Ambronay, de Stavelot. Le Quatuor se produit aux côtés des pianistes Guillaume Coppola et Nathanaël Gouin, des violoncellistes Marie Hallynck et Camille Thomas, de l’accordéoniste Anne Niepold, des chanteuses Jodie Devos & Albane Carrère. Le Quatuor Alfama et Ariane Rousseau ont écrit Le Rêve d’Ariane en 2011. Spectacle fin et ludique, pour petits ou grands pour découvrir cette formation incontournable de la musique de chambre. Depuis, fort de son succès, le spectacle a été donné près de 200 fois devant plus de 100 000 enfants. En 2015, le Quatuor Alfama et Ariane Rousseau ont créé un second spectacle pour les enfants : Pomme-Henriette, qui fut donné à Luxembourg, Paris et Bordeaux. Avec l’accordéoniste Anne Niepold, ils tourneront avec leur projet Lalala qui, salué par la critique, remporte un très beau succès. Le projet musical « Lalala » sortira un CD en 2019 pour le label CYPRES.

 La Oración del torero (1927), la prière du torero originellement écrite pour quatre luths en 1926, fut adaptée par Turina pour quatuor à cordes. Le compositeur s’inspire de la vision d’un torero qui prie dans la chapelle à côté de l’arène où le public s’impatiente.

Crisantemi (1890) « Alla memoria di Amadeo di Savoia Duca d’Aosta », Elégie écrite, en une seule nuit, suite à la nouvelle de la mort du duc d’Aoste, ami personnel de Puccini.

 

Les Nuits d’été (1840/1856) est un cycle de six mélodies écrit d’abord pour voix et piano et ensuite orchestré. Les six poésies sont issues du recueil « La Comédie de la mort » de Théophile Gautier, ami de Berlioz. Cette œuvre, caractérisée par sa dimension intime, condense les figures admirées par Berlioz (Shakespeare, Beethoven, Hugo, Goethe) tout en mettant en œuvre ce qui se trame au plus obscur en chacun de nous et qui se traduit par le lien entre l’amour et la mort, la mort entretenant la vie…Selon Berlioz, la musique et l’amour étaient pour lui « les deux ailes de l’âme ».